La demagogie de sassou nguesso

Publié le par O'vatouoli-ngouene mva

 Le 19 Fevrier 2011 dernier, le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a souligné samedi l’importance des infrastructures routières dans son pays et dans l’intégration en Afrique centrale et l’ensemble du continent.

Commentaires

Monsieur Denis Sassou Nguesso est toujours en retard. Les autres en afrique de l'ouest le reseau routier est tres developpe et perfectionne. L'on peut aller du senegal en passant par la cote d'ivoire, le ghana, le benin, le nigeria et voire le cameroun par route. Mais en afrique centrale il est quasiment impossible de partir de barzzaville- libreville- douala- djamena et bangui par route. Le seul moyen de communication efficace est l'avion. Quand aux populations locales, l'usage des pistes a pieds est courant et frequent.

Quand au plan national, c'est lamentable. Meme au sein des grandes villes les routes sont tres defectueuse. Dans la ville de Dolisie au sud du pays les voies goudronnees datent de l'epoque coloniale et les chausses sont jonchees de plusieurs nids de poule. Le reseau routier n'est pas developpe si bien que certains grands quartier comme petit zanaga, tsila, pinaree et autres n'ont pas des voies goudronnees

A pointe noire la ville economique, la situation est aussi deplorable. Selon nos confreres de la semaine africaine : "

Concertation à Pointe-Noire entre le maire et les transporteurs en commun, pour éviter la grève    
Lundi, 07 Mars 2011 13:00

 

Pour étouffer une éventuelle grève dans le transport public, dans sa ville, Roland Bouiti Viaudo, le député maire de Pointe-Noire, a vite réuni les responsables du syndicat des transporteurs en commun. Au cours de la concertation qu’il a eue avec eux, il a confirmé le déblocage, par le gouvernement de la République, d’une enveloppe d’urgence pour la réalisation des travaux routiers dans la capitale économique. Mais, le montant de cette enveloppe n’a pas été révélé. Signalons que c’est par des messages de téléphonie mobile que chauffeurs et contrôleurs de bus et minibus étaient appelés à débrayer, pour protester contre l’état de dégradation trop avancée des principales artères de la capitale économique.

 Quant a brazzaville selon toujours de la meme source "

L’avenue Miadéka à Ouenzé: le cauchemar du siècle à Brazzaville    
Vendredi, 11 Mars 2011 12:49

 

Faut-il, toujours, attendre la municipalisation accélérée pour réparer ou réhabiliter la voirie urbaine dans nos villes? L’état dans lequel se trouve, aujourd’hui, l’avenue Miadeka, à Ouenzé, dépasse tout entendement humain. On ne peut pas comprendre qu’une avenue soit ainsi abandonnée, en pleine ville, alors qu’elle constitue un axe de circulation très sollicité par les automobilistes. En tout cas, les curieux peuvent s’aventurer à aller voir cette avenue et apprécieront, eux-mêmes, son état de dégradation très déplorable. Le député de la circonscription, César Serges Bouya, a beau attirer l’attention des pouvoirs publics sur le sort de cette avenue, rien n’y fait: aucune action de réhabilitation n’est entreprise. Et cela dure, déjà, depuis des années, au grand dam des populations. On peut, aussi, parler d’autres routes goudronnées dans la ville, qui se sont dégradées, comme l’avenue qui conduit à la morgue municipale, en passant par l’immeuble des Italiens. En tout cas, les autorités publiques sauveraient leur image à lancer, immédiatement, des appels d’offres, pour la réhabilitation de ces avenues qui font la honte de la capitale.

 

Pour ce qui est de l'interieur du pays, la situation est trop criard. La seule route goudronnee qui va de brazzaville en passant par imvouba-lefini-ngo (avec une bretelle vers djambala-kebara-lekana)-gamboma-moussende-alla-ollombo-oyo-edou-obouya (avec une bretelle vers boundzi- ewo- etoumbi- la frontiere du gabon)-owando.

De chaque cote de cette route butimee, les populations utilisent les moyens de bords tres rudimentaires pour se deplacer et transporterer le materiel. La route owando- makoua est carrossable et a la merci des conditions climatiques. Quant a Makoua- ouesso, il est difficile voire meme impossible de s'aventurer en vehicule. Il est difficile de partir d'owando pour aller a boundzi, la route existe mais elle n'est entretenue si bien que la nature reconquis ce qui lui avait ete pris

Dans la partie sud, seule le trancon pointe noire dolisie qui est en voie de butimage et qui fait la convoitise et l'orgueil du pouvoir. Le trancon dolisie-loudima (avec une bretelle de 90 km sur sibiti est butimee, mais sibiti vers komno ou sibiti vers zanaga est toujours carrossable)- nkayi- madingou-loutete (avec unne bretelle vers mfouati est butimee)-mindouli-kinkala (avec une bretelle vers boko est butimee) est butimee par endroits seulement. Seule la partie de route kinkala- brazzaville qui est butimee, mais avant de rentree a brazzaville ce trancon qui etait butime depuis longtemps est aussi degrade et contient plusieurs bids de poule, il faut etre un chauffeur experimente pour s'y aventurier.

Le trancon de route nganga-lingolo vers linzolo avait ete butime pendant la colonisation a present il ne reste plus rien. La nature a commence reconquerir ce qu'on lui avait pris.

On ne peut pas parler de l'integration sans que rien n'est fait de facon concret sur le plan national. D'ou les propos tenus par monsieur denis sassou nguesso ne sont que pure demagogie

 
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